#161 : De l’international au national: pièges et convergences patriotiques.

Au delà de leur franc succès en terme d’affluence ou de densité des débats politiques et culturels, les dernières Ghjurnate Internaziunale ont, cette année encore, permis de délivrer un message d’importance capitale, en ces temps d’extrême confusion. Par delà la confrontation des expériences, toutes singulières, une idée générale forte, ancrée dans l’Histoire autant que dans l’avenir, s’affirme pour tous les peuples qui luttent pour leur souveraineté et l’exercice de l’ensemble de leurs droits nationaux : les mesures sectorielles, les autonomies au rabais, les contorsions constitutionnelles, et les pseudo concertations qui ne servent qu’à gagner du temps pour les uns, tout en en faisant perdre un maximum aux peuples pour qui il est compté, sont autant de pièges dont il faut savoir s’extraire. Partout dans le monde, d’ailleurs, la présence des anciennes grandes puissances coloniales, comme la France, est remis en cause. Les serviteurs zélés d’intérêts qui, au demeurant, sont souvent ceux des grandes firmes dictant leur conduite aux Etats, sont sur des sièges de plus en plus éjectables dans des pays que leurs tripatouillages ont conduits à la ruine ou à la guerre civile. En ce qui concerne la Corse et les autres nations non reconnues, ce qui prévaut est une attitude de mépris et de cynisme qui atteint son paroxysme par la négation de réalités humaines évidentes : « vous n’êtes pas un peuple, vous n’existez pas en tant que tel ». Voilà ce qui nous est asséné en permanence. Au delà de l’extrême violence du propos, ce « génocide administratif » permet de maintenir en place un système de dépendance qui aggrave chaque jour la situation de non développement et de dépossession qui est imposée aux Corses. Toutes les mesures structurantes qui pourraient nous permettre de vivre dignement de notre travail dans notre pays, d’envisager sereinement l’avenir de nos enfants, de nous projeter en tant qu’entité collective et solidaire nous sont interdites par des règles étrangères. Ces dernières, par exemple, favorisent la spéculation au détriment de la gestion saine et de la transmission du patrimoine acquis par le labeur; pourtant des solutions existent et elles ont été proposées depuis longtemps par Corsica Libera. Mais elles se heurtent, dans ce domaine comme dans tous les autres, au respect de lois et de règlements qui sont faits pour que nous n’existions pas. Ceux qui s’y réfèrent en permanence et refusent de remettre en cause ce système dans sa globalité, allant d’actes d’allégeance réitérés en signaux de soumission consentie, affaiblissent la Corse durablement. Alors qu’elle a besoin, au contraire, plus que jamais, de rassembler toutes ses forces, en particulier celles de la jeunesse, autour d’un projet national fédérant et libérateur. Tel est le sens de l’appel qui a été lancé le 6 Août dernier et de l’action politique menée dorénavant par toutes les forces patriotiques qui sauront converger pour œuvrer véritablement à l’avènement d’une Corse libre et souveraine.

U Ribombu #161 di sta rientrata 2023 hà da esce

U U Ribombu Internaziunale di sta rientrata 2023 hà da esce Ghjurnate Internaziunale di Corti 2023 : Sucessu puliticu Contribution de Corsica Libera : La poursuite de la bataille des idées Laura Borràs : U so discorsu Riportu ritratti da Crystal Pictures : 18 pagine di ritratti Cap’Articulu De l’international au national : pièges et convergences patriotiques. FLNC Cumunicatu d’Aostu Storia Jean Nicoli : héros de la résistance

GHJURNATE INTERNAZIUNALE : À populi fatti, bisogn’à marchjà.

Aujourd’hui, alors que de piètres exercices d’illusionnistes contribuent à alimenter le déroulement d’une démarche dilatoire qui n’a de « processus » que le nom, le peuple corse continue de subir une répression politique multiforme, dont le seul objectif demeure la liquidation pure et simple de toute véritable lutte de libération nationale.   Les patriotes continuent à être traités comme des « terroristes », toute une jeunesse en quête de justice et de liberté est systématiquement ciblée, une pression permanente s’exerçant sur des familles dont les enfants deviennent à leur tour otages d’un système fait pour détruire les idéaux et les hommes qui les portent.   Après l’assassinat d’Yvan Colonna et la répression brutale des premières manifestations de la jeunesse, le peuple corse s’est mobilisé ; il a commencé à faire face. Il fallait donc, dans un premier temps, s’employer à désamorcer la situation avec des mots qui n’engageaient finalement à rien, puisque rapidement recadrés par des textes consacrant les limites à ne pas franchir, et qui correspondent - comme par hasard - à autant de points fondamentaux que les Corses ont d’ailleurs maintes fois validés. Puis, méthodiquement, froidement, sur fond de discours anesthésiants et de renvois aux calendes grecques, on s’emploie à neutraliser tout ce qui peut s’opposer aujourd’hui, et à l’avenir, à cette « normalisation » orwellienne, à cette pacification coloniale, qui se situe aux antipodes de la paix à laquelle notre peuple - ni plus ni moins que tous les autres peuples de la planète - aspire depuis toujours.   Face à cette dérive aussi cynique que totalitaire, qui va jusqu’à nier l’existence même de ce que nous sommes au nom de principes prétendument « républicains », l’acceptation des lignes bleu blanc rouge du protocole Darmanin-Simeoni était inconcevable pour toutes celles et tous ceux qui pensent encore, et qui continueront à penser, qu’il y a bien, ici, un peuple à part entière avec des droits imprescriptibles sur sa terre.   Ces droits, reconnus par la charte des nations unies, font l’objet des revendications légitimes d’autres peuples, qui, de plus en plus chaque jour, s’affirment comme incontournables sur le plan politique, tant au niveau d’institutions existantes où leur marge de manœuvre reste bridée, qu’au sein de toutes les forces vives de leurs sociétés respectives.   Eux aussi, de la Kanaky à la Polynésie, de la Catalogne à l’Euskadi, en passant par toutes ces « îles que l’on dit françaises », connaissent les limites des démarches qui ne visent pas à se libérer, mais plutôt à administrer au mieux la prison que la puissance tutélaire du moment a assignée à leur nation.   Les Ghjurnate Internaziunale seront, une nouvelle fois, l’occasion de clamer au monde :   - Que nos réalités humaines ne sauraient être piétinées plus longtemps,   - Que nos solidarités demeurent indestructibles, et sont la garantie d’un avenir meilleur : celui qui, à l’inverse des assujettissements actuels, consacrera l’ère des interdépendances pleinement maîtrisées et librement consenties.   - Mais aussi que nos projets de société, nos axes de développement, finiront par s’affirmer car ils sont les seuls à être durables et cohérents.   - Et que la lutte pour libérer nos pays ainsi que toutes les énergies permettant à ces plans vertueux d’aboutir, continuera, s’amplifiera, transcendera les générations pour atteindre le seul objectif qui vaille :   L’indépendance nationale.   (cap‘articulu d‘Eric Simoni)

“incù u vostru spiritu…”

Salute à tutti,ùn sò di quelli chì si sprimenu nant’à e rete suciale ma per sta volta mi tocca à cuntà. M’hè accadutu sta mane un affare chì forse, vi darà à riflette nant’à u diventà di u nostru populu. Eccu la quì : Appena compia una messa d’interru in Lupinu, in chjesgia Nôtre Dame des Victoires, un prete, Thomas Brenti, tuttu di neru è capigrisgiu ( à dilla franca, pallisà lu cusì mi sentu peghju ch’una camisgia nera ) ma vi pregu di purtà un occhjata à lu mio scrittu. Tandu u sgiò curà hè ghjuntu à fà u criticone apressu à i cantatori chì, for’ d’esse l’ultimi di Mohicans à avè amparatu à cantà a messa à modu nostru, cun versi chì sò e radiche stesse di a nostr’identità, artisgiani di a lingua, è, per una parte, cunfratelli, chì anu accunciatu u spartitempu di travagliu per rende un ultim’ umaghju à un alma cristiana in lu so passu à l’eternu, anu fattu l’offese tremenda d’avè rispostu “ incù u vostru spiritu “ invece di “et avec vôtre esprit”, d’avè pregatu u Pater Noster in lingua corsa per via di “ l’unité dans la célébration de la foi “ à colpu di  “ Lorsque je parle français vous devez répondre en français”  eccu à chì ne simu: in l’annu 2023 di u calendariu Cristianu, pregà fendu usu di a lingua materna hè diventatu oramai un rimprovu…. Pocu schjaffu ! Una manera di pensà, un discorsu, ch’ùn hà nunda à chì fà in e nostre chjesgie. A saperà quest’omu di Diu chì ognunu hè liberu di pregà u Signore in a so lingua ? Ch’ella sia Corsa, Catalana, Basca, Sarda, Irlandese, kanak, Gallurese,Uccitana, Brittonia, Inglese …. è ancu Francese !  Forse s’hè fattu un brocciu, smintinchendu a so lingua cum’è ellu s’hè scurdatu di a filetta è averà intesa una forma di glossolalia ….. Mi scuserete aghju scrittu in corsu … Perdono mio Dio Perdono Pietà Pietà P C

Ghjugnu #159 : Hè esciutu !

Ghjugnu 159 : https://uribombu.corsica/produit/n159-ghjugnu-2023/ U prugramma 4, 5 è 6 d’aostu : E Ghjurnate Internaziunale Cap’Articulu Dignité d’un peuple en lutte... et manoeuvres dilatoires. Corsica libera Situazione pulitica : “processus”, vote à l’assemblée et aprés ? Rapport “autonomia“ : notre position Ripressione Militanti è giuvanotti interpellati, depurtati è incarcerati in Pariggi Patriotti : “ la France de 2023 est la digne héritière de celle de 1942.“ Storia 6 juin 1808 – 6 juin 2023 : In memoria di i dipurtati di l’Isulacciu I fochi Paoli : Riportu ritratti

#159 – Cap’Articulu : Dignité d’un peuple en lutte… et manœuvres dilatoires.

Depuis plus d’un an, à la suite de mobilisations survenues dans le terrible contexte que chacun connaît, se sont ouvertes des « discussions », préludes à un « processus » qui n’a, à ce jour, abouti qu’à la définition de « lignes rouges » de la part de l’Etat français. Faut-il rappeler que si ce cycle s’est enclenché, c’est uniquement parce que l’émotion suscitée par le sort fait à Yvan Colonna, mais aussi à son peuple depuis trop longtemps, a entraîné une lame de fond qui s’est déployée sur plusieurs semaines, et des manifestations de grande ampleur qui se sont déroulées dans la dignité, bien plus que dans le calme de la soumission permanente prônée en toute circonstance - et en toute inconséquence - par certains. C’est exclusivement à cette réactivité et à cette détermination de la société corse, et notamment de sa jeunesse, que l’on doit l’ouverture de ce que les médias ont nommé « processus de Beauvau ». Pourtant, à l’heure où sont rédigées ces quelques lignes, les représentants de la Corse, malgré des décennies de revendications plus que claires - et leur validation dans les urnes d’un système qui n’est pas celui d’une Corse un tant soit peu souveraine - sont invités à rédiger une énième copie. Cette dernière risque fort de rester lettre morte dans la mesure où la question éminemment politique de l’existence d’un peuple avec des droits sur sa terre, droits inaliénables et reconnus dans la Charte des Nations Unies, ne rentre aucunement dans la grille de lecture que Paris continue à vouloir imposer. Il serait pour le moins hasardeux pour les tenants de la Corse française - quelle que soit leur étiquette interchangeable du moment - de miser sur l’éviction des forces vives de notre pays, sans lesquelles il n’y aurait aujourd’hui aucun (faux?) semblant de discussion, ou sur la capacité estimée de quelque politicien à faire avaler des couleuvres au peuple. Au delà d’un projet politique et sociétal maintes fois développé par le mouvement de libération nationale, ou de la proposition en dix points de Corsica Libera popularisée lors des dernières Ghjurnate Internaziunale, les Corses dans leur grande majorité, indépendamment de leurs âges ou catégories sociales, savent qu’ils sont un peuple, et donc une nation. Si les grandes manoeuvres auxquelles nous assistons aujourd’hui ont pour principal objectif de n’en tenir aucun compte, alors le « processus » en cours, n’en doutons pas, risque vraiment d’avoir une portée « historique ». Mais certainement pas au sens où l’entendent les forces délétères qui ont choisi d’endormir la conscience nationale d’un peuple pour l’accompagner vers sa disparition programmée. « Chì lu populu di Cirnu, mai lu metteranu in fossa... »

Chemin des dames : la bataille oubliée !

“ Que serait la Corse aujourd‘hui si elle n‘avait pas vu ses enfants les plus valeureux décimés sur les champs de bataille de la Grande Guerre ? Une chose est sure : elle ne serait pas la Corse que nous connaissons aujourd‘hui... “ 16 avril 2023, 6h du matin comme chaque année les marcheurs mettent leurs pas dans ceux des soldats qui,sur ordre du Général Nivelle, s‘élancèrent le 16 avril 1917 à l‘assaut du plateau de Californie, point culminant du Chemin des Dames. Selon le commandement, la crête de quelques centaines de mètres de hauteur doit être prise en 3 jours... Seulement voilà, de 1915 à 1917 les Allemands ont eu le temps de fortifier leurs positions... Plus de 100 000 hommes perdront la vie dans des assaults aussi inutiles qu‘absurdes... 30 000 morts par jours au début de l‘attaque... Parmis eux des Corses, des basques, des tirailleurs sénégalais, des bretons, des occitans... Tout ce que les campagnes comportent de forces vives, le monde paysan exterminé en quelques rafales de mitrailleuses et écrasé sous des milliers d‘obus... S‘en suivra un vaste mouvement de rébellion mené par des hommes las de servir de chair à canon. La chanson de Craonne sera leur hymne...et beaucoup seront fusillés pour l‘exemple... Cette Histoire, nous la connaissons trop bien en Corse : c‘est celle de nos familles qui dans la Somme, la Marne, à Verdun, la Côte du Poivre, la Côte 304, les Eparges, le col de la Chapelotte; pour ne citer que quelques un de ces lieux sacrés que la mort a revêtu de son manteau noir; perdront un des leurs, parfois plusieurs,et même tous les jeunes d‘un même village... « Tu babbu in 18 » d‘i Surghjenti, « le chemin des dames » des Chjami Aghjalesi et plus récemment l‘album « In Memoriam » que Jacques Culioli avec l‘associu Aio ziteddi et Arapà consacrèrent entièrement à la guerre 14-18 sont autant de repères musicaux qui dans notre mémoire collective viennent encrer le souvenir toujours vivace de nos aïeux . Les lettres de corses comme celles d‘André Orsoni ou d‘Antoine Fanni, rédigées quelques heures avant leur mort sont de précieux et d‘émouvants témoignages. (album In Memoriam, Arapà) Là bas aussi sur les lieux de ces batailles, plus de cent ans après, les souvenirs sont tenaces: pour ces enfants qui ont grandit aux milieux des ruines et des champs dévastés comme Noel Genteur à Craonne, militer pour la mémoire de ces hommes tués par l‘absurde est un sacerdoce, l‘engagement de toute une vie. D‘autres plus jeunes mais tout aussi déterminés comme Cyril Delahaye, guide conférencier à la Caverne du dragon ou la famille d‘Eric Marchal-Guidoni à la Main de Massiges viennent ,renforcer avec un dévouement exemplaire, la grande famille des bénévoles et des artisans de la Mémoire... Sans eux pas de tranchées reconstituées, pas de musée, pas de recits et d‘anecdotes pour transmettre aux jeunes générations ce qui demeurera la plus grande boucherie humaine de l‘histoire: les morts, les blessés sans oubliés ceux qui seront marqués à vie par l‘obusite, les mutilations, les gueules cassées ... La marche se termine lentement, le « Diu vi salvi regina » résonne devant le monument des basques... Une statue de Napoleon est là, pas loin à quelques centaines de mètres, également pour rappeler une autre bataille sanguinaire, toujours sur le chemin des dames : celle de 1814 au moulin de Vauclerc ... Dans la plaine glacée par un vent matinal, le chant des oiseaux a remplacé le fracas des bombes, la forêt a repris ses droits, et les premières pousses laissent deviner le printemps qui est déjà là... Que serait la Corse aujourd‘hui si elle n‘avait pas vu ses enfants les plus valeureux décimés sur les champs de bataille de la Grande Guerre ? Une chose est sure : elle ne serait pas la Corse que nous connaissons aujourd‘hui... Une partie du Peuple Corse est resté là bas, dans la boue de ces champs de bataille... Si nous ne pouvons certes pas remonter le cours du temps, nous pouvons au moins nous souvenir, par nos pèlerinages sur ces lieux chargés d‘histoire et d‘émotions, afin de leur rendre un éternel hommage! PA Susini

“Redresser la barre” da J.G Talamoni

Lorsque l’on se remet en mémoire l’enthousiasme et l’attente populaire – parfois démesurée – qui avaient accompagné en 2015 et 2017 l’arrivée des nationalistes au pouvoir et que l’on considère le caractère tristement atone de la situation politique actuelle, on ne peut que mesurer l’étendue du gâchis. “ Mais les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas moins déterminés que les jeunes d’hier. Ils en ont d’ailleurs administré la preuve lors des manifestations de l’an dernier. “ Comme dans toute catastrophe autre que naturelle, il y a évidemment des responsables. Mais est-il bien utile de concentrer notre réflexion sur les turpitudes de ces derniers ? Si le ressentiment avait quelque vertu en politique, cela se saurait. La politique du bouc émissaire, même lorsque ce dernier a eu une attitude peu reluisante, ne permet aucunement de défendre une communauté contre ses adversaires extérieurs, ceux qui nient purement et simplement son droit à l’existence. Il nous faut donc consacrer nos efforts à l’œuvre de reconstruction nationale entamée dans les années 1970. Tout n’est pas à refaire, n’en déplaise aux tenants du « c’était mieux avant », à ceux qui se complaisent dans l’illusion d’un passé fantasmé. Non, on ne peut dire comme on l’entend parfois : « L’ultimi Corsi sò morti in Ponte Novu ! ». Ni même que les nationalistes des années 70 étaient plus valeureux que ceux d’aujourd’hui. Ce genre de propos n’est dû qu’à l’illusion qui fait passer le souvenir de sa propre jeunesse pour un âge d’or collectif. Beaucoup de ceux qui luttaient jadis contre les CRS combattent aujourd’hui les rhumatismes, ce qui est – on peut en convenir – moins exaltant. D’où leur appréciation négative de l’évolution des choses… Mais les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas moins déterminés que les jeunes d’hier. Ils en ont d’ailleurs administré la preuve lors des manifestations de l’an dernier. Ils ne sont pas moins bien formés politiquement que ne l’étaient leurs parents. En témoigne la qualité des débats de l’Assemblea di a Giuventù et des organisations de jeunes, étudiantes ou autre. Cette jeunesse est montée en première ligne pour recueillir et protéger les pénates de la patrie corse, quand d’autres les avaient laissés tomber à terre. C’est elle qui a donné le signal du nécessaire sursaut général. À l’ensemble des forces vives, à présent, de redresser la barre. Disceta ti, cara nazione ! Jean-Guy Talamoni
Back to Top
Product has been added to your cart