Cartulare : A salute, una priurità maiò (3/3)

Parolla libera : De la réalité scientifique à la parole politique Le mois de janvier 2020 les autorités sanitaires Européennes actent l’arrivée du coronavirus SARS-COV2 en Europe. Agnès Buzyn, ministre de la santé à l’époque et elle même docteur en médecine déclare alors « que le risque d’importation du virus depuis Wuhan est pratiquement nul et que le risque de propagation est très faible ». Cela s’est révélé bien évidemment faux, mais comment une ministre de surcroit médecin peut-elle prévoir le mode de propagation d’un virus ? Ainsi que la diminution de sa contagiosité ? Ce dernier paramètre ne se faisant que par mutation du virus, ce paramètre étant imprévisible. Les tests PCR étaient alors à l’époque qualifiés « d’extrêmement couteux » et de non réalisables par une bonne partie des laboratoires d’analyses médicales, il faut savoir qu’une RT-PCR dure 1h45 et permet de mettre en évidence le matériel génétique viral dans un prélèvement naso-pharyngé c’est une technique de biologie moléculaire simple, basée sur l’amplification du matériel génétique durant plusieurs cycles, cette technique étant déjà réalisée pour la détection d’autres virus comme les HPV (papillomavirus), il est impensable de dire que la biologie moléculaire n’est pas quelque chose d’accessible. Fin mars le premier confinement se met en place, les soignants doivent alors faire face, sans maques ffp2, à un nombre croissant d’hospitalisations pour un nombre réduit de tests. Les masques médicaux sont indisponibles et qualifiés d’inutiles or la contamination s’effectue par voie aérienne. Une stratégie épidémiologique simple mais efficace aurait été de tester massivement puis d’isoler et enfin d’administrer un traitement viable et non couteux, à la place nous avons eu droit à une spéculation sur des médicaments dont la stratégie moléculaire était assez peu fiable, toujours dans un seul et même but qui est l’enrichissement des sociétés pharmaceutiques assez proches de l’Etat … Les premières annonces étaient donc complètement mensongères, elles avaient pour seuls objectifs  le maintien de la population dans l’ignorance, permettant ainsi une installation progressive de la peur dans la vie quotidienne, ceci afin de masquer des décisions de plus en plus catastrophiques. Un des tournants de l’épidémie fut le refus de mise en place d’un green pass pour notre île durant l’été, à des fins purement monétaires, la mutation du SARS-COV 2 ayant été détectée en Espagne au cours de la saison estivale, il est donc facilement arrivé sur l’île car aucuns tests n’ont été fait au préalable pour au minimum gagner du temps. Viens le tour de l’ARS (agence régionale de la santé) qui fait un bulletin journalier parlant d’incidence (nombre de cas positifs divisé par un échantillon de la population durant une période donnée), à l’heure où l’information doit être de plus en plus claire, ils décident de noyer le poisson avec des termes certes adaptés à l’épidémiologie mais inadaptés à un public lambda, didactiser un savoir n’est pourtant pas une chose compliquée. Ils entretiennent également un climat néfaste de peur annonçant une augmentation chaque jour du nombre de cas, cette augmentation se faisant également en parallèle du nombre de personnes testées il est normal de trouver plus de positifs si il y a plus de personnes qui vont se faire tester. Les conséquences mentales de l’épidémie bien qu’ignorées sont pourtant bien présentes et vont de pair avec les restrictions : couvre feu, fermeture des bars et restaurants, des lieux culturels, des salles de sport ces dernières étant essentielles à l’immunité ainsi qu’au bien être physique et mental et ce malgré les alertes incessantes de la communauté scientifique, l’état français fait comme à son habitude la sourde oreille et instaure un rythme de vie dans lequel il n’y a que le travail qui est présent. L’Ecole quant à elle reste ouverte se déguisant alors en garderie nationale, devenant un véritable cluster et mettant en danger la vie des enseignants à qui l’on donne bien volontiers des masques à composants toxiques (DIM) pour s’enfermer dans des classes de plus de 30 élèves avec pour seule consigne sanitaire « d’ouvrir les fenêtres ». Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale possède également une vision bien personnelle de l’épidémiologie, en effet pour lui il n’y a pas de contaminations dans ce lieu « sacré » , si il y en a c’est que les enseignants, ces victimes faciles et parfaites, font mal leur boulot. Inutile de lui dire que les élèves ont du mal à porter un masque durant 8h00 et que ceux en tissu ne sont d’aucune utilité, ils peuvent êtres néanmoins considérés comme un vecteur de contamination car ils sont humidifiés par la respiration et deviennent un véritable eldorado pour la prolifération microbienne. A l’heure où les contaminations se multiplient et le couvre feu est de plus en plus tôt, on s’aperçoit que finalement les lieux culturels, les bars, les restaurants, les salles de sports, en résumé tout ce qui fait vivre un monde, ne sont que très peu impliqué dans la propagation du virus. La stratégie mensongère du gouvernement Français empirant tous les mois la crise que nous connaissons est bien loin d’être terminée. Angèle Filippi

Cartulare : A salute, una priurità maiò (2/3)

Un chu en corse, la condition d‘une indépendance sanitaire de l‘île François Benedetti, elettu di u gruppu Corsica Libera à l‘Assemblea è presidente di u culletivu per a creazione d‘un centru ospidalieru universitariu ci parla di a crisa è di a pruposta di un CHRU : « En tant que médecin généraliste exerçant dans le secteur de plaine orientale depuis plus de quarante ans, j‘ai été confronté maintes fois à la problématique des soins en milieu rural mais également aux difficultés de traiter en Corse les patients qui nécessitaient l‘intervention de praticiens hautement spécialisés. Aujourd‘hui conseiller territorial, ayant eu à connaître cette forte vague épidémique de covid 19 qui a obligé les hôpitaux insulaires à se réorganiser grâce à la forte mobilisation des équipes soignantes, il devient extrêmement important de sortir du sous-développement structurel et humain que nous connaissons en matière sanitaire. L‘histoire de la Corse dans les domaines économiques et sociaux a souvent démontré le mépris dont nous avons été l‘objet de la part des puissances colonisatrices. Le premier conflit mondial aux mobilisations de fratries entières envoyées en première ligne en est un exemple parmi tant d‘autres. L‘absence de perspectives de développement économique, d‘autonomie de gestion fiscale, de maîtrise de l‘urbanisme sont des preuves flagrantes de ce que j‘avance. En matière sanitaire, la problématique est la même et j‘affirme avec vigueur que le saupoudrage d‘aides ou d‘avancées de ci de là concédées par les préfets de santé en place sur l‘île ne sont pas suffisantes pour lutter contre la désertification médicale, pour assurer une permanence des soins qualifiés, et pour permettre à nos patients de pouvoir recevoir en Corse les soins spécifiques auxquels ils ont droit. C‘est une question d‘équité et de justice qui une nouvelle fois dans ce domaine est bafouée. Une requête évoquée il y a une dizaine d‘années par Corsica Libera Le plan Corsica 21 il y a plusieurs années posait déjà les grandes lignes de l‘avènement d‘une assistance publique des hôpitaux de Corse, un projet novateur qui regrouperait structures médicales publiques et privées de l‘île. Aujourd‘hui, les petites batailles gagnées (les Smur, les scanner et Irm implantés) ne sont pas la grande victoire que j‘appelle de tous mes voeux. Une victoire pour laquelle je ne suis pas seul à me battre puisqu‘un collectif composé de professeurs universitaires et de professionnels de santé travaille sur le projet d‘un centre hospitalier régional universitaire, une entité multi sites répartie sur la Corse entière et qui n‘oublierait personne. Le projet de CHRU n‘est pas comme le pensent certains une utopie, les mêmes peut être qui jadis ne croyaient sûrement pas à la création de l‘université de Corse. Aujourd‘hui cette dernière fonctionne bien et nos étudiants développent ainsi une conscience collective et intellectualisée de ce que nous sommes et des combats que nous menons. Le concept de CHRU a également reçu le soutien de la Collectivité en premier lieu lors d‘une motion portée par Jean Guy Talamoni validée par l‘exécutif puis par la contribution du président de l‘assemblée de Corse au Segur de la santé. Comment en effet s‘opposer lorsque l‘on défend le peuple corse à la création de services de formation et de recherche médicale, comment renoncer à la formation de médecins en permettant aux étudiants en médecine de l‘île de réaliser leurs années d‘étude à Corte ? Un centre hospitalier multi-sites réhausserait sur tout le territoire le niveau de l‘interventionnel, la qualité des soins et lutterait efficacement contre le manque cruel de spécialistes qui obligent nos malades à partir sur le continent. Le développement de structures de recherche à Corte, l‘installation en centre corse d‘un TEP scan accolé à un cyclotron en capacité de fournir aux opérateurs les isotopes nécessaires est un axe sérieux de travail. Nous avons en Corse et dans la diaspora des compétences certaines qui ne demandent qu‘à s‘exprimer. De nombreux jeunes corses postulent actuellement pour la première année de médecine à Corte. De la même manière des mesures incitatives pourraient être prises pour attirer sur l‘île un corps professoral universitaire pré-retraité ou retraité en lui allouant des aides à l‘installation ou des avantages fiscaux. La fin de la dépendance sanitaire De nombreuses pistes sont à étudier et le collectif que je préside envisage la création d‘un conseil scientifique restreint consacré à l‘étude de faisabilité de ce CHRU. Comme je le signifiais precédemment, d‘éminents professeurs universitaires ont été contactés, certains d‘entre eux ont co-signé la pétition pour un centre hospitalier universitaire. Ce conseil scientifique sera à même d‘apporter sa cotribution aux travaux menés depuis quelques semaines par la commission médicale de l‘assemblée de Corse. La responsabilité de l‘état dans le sous developpement hospitalier et sanitaire de la Corse est engagée. Il semblerait au vu de la frilosité des mesures prises par le gouvernement et ses représentants en Corse qu‘il n‘existe pas une volonté de permettre à l‘île d‘accéder à une médecine moderne de haut niveau. Quelque soient les domaines d‘exercice régalien, notre jeunesse est maintenue dans une dépendance totale y compris du point de vue de la formation médicale. Cette proposition de CHRU a obtenu de la part de l‘ensemble des formations politiques insulaires le consensus. Cette idée maîtresse de l‘émancipation de l‘île d‘un point de vue médical a le soutien total de la population confrontée trop souvent à des difficultés d‘accession aux soins. Cette inéquité anti constitutionnelle doit être combattue et je m‘y emploierai de toutes mes forces. » François Benedetti

Cartulare : A salute, una priurità maiò (1/3)

« Force est de constater que le seul vrai projet politique pour la Corse d’aujourd’hui et de demain est le CORSICA 21, véritable plan d’action de Corsica Libera » Depuis des décennies, le courant historique représenté par Corsica Libera au sein du mouvement national, porte des propositions innovantes en matière de santé. Le système de santé est une des bases de la nation Corse Indépendante de demain, ainsi lorsque ce sujet est venu au centre de l‘actualité depuis le début de la crise sanitaire, Corsica Libera et ses élus ont porté à nouveau leurs revendications au sein du débat public. Le système Français qui restreint aujourd‘hui fortement la marge de manoeuvre des élus de la Corse, est également celui qui a conduit méthodiquement à détruire l‘offre de santé publique dans son propre Pays et de facto, sur notre terre, déjà sous développée dans ce domaine, comme dans de nombreux autres. Emmanuel Macron, digne héritier des politiques libérales qui ont mené l‘Hôpital public au bord du gouffre s‘est improvisé cette année en sauveteur d‘un secteur dont il a contibué à l‘affaiblissement et a annoncé en grande pompe son Ségur de la santé, un emplâtre sur une jambe de bois, dénoncé par les soignants et qui aujourd‘hui encore, peine à montrer des résultats tangibles. Au mois de Mai 2020, le groupe Corsica Libera à l‘assemblée de Corse, par la voix du Docteur François Benedetti, proposait dans le cadre de ce Ségur la création d‘un CHU ainsi que la réévaluation du coefficient géographique déterminant les moyens alloués à la Corse. Dénonçant le fonctionnement et l‘utilité même de l‘ARS, il a demandé à ce que ses compétences soient transférées à la Collectivité de Corse. En Juillet 2020, c‘est au tour de Jean Guy Talamoni de se positionner sur le sujet, en réitérant les demandes effectuées par le groupe Corsica Libera et en y intégrant les suivantes : - La construction d’une stratégie territoriale de la santé coordonnée - La création d’un CHR-U multi-site et d’une Assistance Publique Corse à conseil de surveillance unique - Le transfert de la compétence santé à la Collectivité de Corse. - La valorisation des compétences, des formations et des rémunérations des personnels de santé. Nous souhaitons porter un éclairage particulier sur les personnels des services d‘aide et d‘accompagnement à domicile (SAAD) qui n’ont pas démérité pendant la crise et qui ne doivent être les grands oubliés. - L’autonomisation du régime d’assurance maladie ce qui existe déjà en Alsace-Moselle. - La reconnaissance du surcoût de fonctionnement des structures hospitalières lié à l’insularité. - L’assurance de l’équité dans l’accès aux soins. À ce jour, l‘État a donné à ces revendications la même réponse qu‘à toutes celles formulées par la Collectivité de Corse depuis 2015, à savoir le refus ou le silence. La Santé est une des principales préoccupations des Corses et de Corsica Libera depuis de nombreuses années. Force est de constater que le seul vrai projet politique pour la Corse d’aujourd’hui et de demain est le CORSICA 21, véritable plan d’action présenté pour la première fois par Corsica Libera en 2010 et réactualisé fréquemment depuis. La question de la santé publique y occupe une place centrale (16% du document final). Bien que cela soit une compétence de l’Etat, en tant que représentant des intérêts matériels et moraux du peuple corse, Corsica Libera œuvre, à travers ses militants et ses élus, depuis des années, afin que soient reconnues nos particularités liées à la démographie, l’insularité et la ruralité en termes de santé publique. Nous n’avons pas attendu la crise du COVID-19 pour rendre hommage à nos personnels soignants et pour les soutenir. Hommage et soutien que nous réitérons régulièrement. En effet, nous avons été très souvent aux côtés (et parfois même les initiateurs) des mobilisations des personnels médicaux libéraux, des personnels hospitaliers ou encore des élus et des populations visant à améliorer le système de santé corse. Nous dénonçons depuis plus d’une décennie l’inertie d’une administration d’Etat (Agence Régionale de la Santé de Corse) qui cherche à appliquer en Corse des méthodes inefficaces conçues pour les mégalopoles françaises dont l’objectif inavoué consiste seulement à réaliser des économies. Dès l’accession des nationalistes aux responsabilités, les élus Corsica Libera ont ainsi fait créer une commission santé à l’Assemblée de Corse. Cette commission aura servi à auditionner beaucoup d’acteurs de la santé et a émis de nombreuses propositions lors de cette mandature. Cette commission aura aussi permis, suite à l’obtention du statut d’île montagne, d’avoir un volet propre à la Corse au sein de la Stratégie Nationale de Santé. D’autres solutions ont été obtenues pour réguler les problèmes récurrents rencontrés par notre système de santé : - Hausse de 3% du coefficient géographique (de 8% à 11%), soit un financement annuel supplémentaire de 4,5 M€ et l’attribution d’une enveloppe de 990 000€ pour le service de radiologie de Castelluciu et de 500 000€ pour l’Hôpital de Bastia (néonatologie et neurochirurgie) : - Autorisations obtenues pour l’implantation d’une IRM, d’un Centre de Rééducation fonctionnelle en Plaine Orientale (dont l’autorisation est depuis devenue caduque) et rédaction d’un projet médical global pour le territoire ; - Lancement d’un appel à projet pour l’accompagnement familial des malades sur le continent ; - Mise en place d’un volet Santé dans le plan du comité de massif pour lutter contre la désertification médicale du monde rural via des investissements pour des maisons de Santé, des cabinets médicaux… Mais aussi pour adapter à la Corse des moyens de fonctionnement dérogatoires notamment pour disposer de services d’urgence en milieu rural… Nous avons aussi participé et soutenu activement les usagers et les professionnels de l’Hôpital de Corti Tattò pour mettre en place un Service d’Accueil des Urgences et un scanner sur Corti. Lors de la prochaine mandature, il sera nécessaire de reconduire la commission santé et il nous faudra collectivement lui permettre d’atteindre une autre dimension afin de faire aboutir des dossiers essentiels (CHR-CHU, nouvel Hôpital de Bastia, implantation d’un Hôpital en Plaine Orientale…). Cependant, les difficultés financières et d’équipements structurels de la plupart des établissements publics démontrent que les approches sectorielles menées par l’administration d’Etat de tutelle sont insuffisantes. Cela nous renforce dans l’idée que Corsica Libera doit continuer à occuper le terrain à travers l’action de ses élus et de ses militants auprès des acteurs de la santé et des populations. Cela nous renforce aussi dans l’idée que la Corse, doit être dotée d’un pouvoir législatif et règlementaire de plein exercice afin de pouvoir adapter les lois et les règlements à ses propres réalités et contraintes socioéconomiques, condition sine qua non pour doter notre pays d’un système de santé moderne et pérenne digne du XXIème siècle. Aussi, il est urgent de réunir tous les partenaires, dont le Ministre de la Santé, autour de la table pour engager une réflexion globale sur les besoins de financement et d’investissement de tous les établissements publics et privés de Corse afin de définir une programmation financière permettant d’y répondre selon un calendrier partagé. Les grandes mesures à prendre en concertation avec l’ensemble des acteurs : - Créer une Assistance Publique Corse (AP) afin d’assurer un maillage essentiel pour la proximité des soins et la prise en charge de la première urgence sanitaire ; - La création de l’AP permettra la mise en place d’un Centre Hospitalier Régional (CHR), assurant ainsi des dotations financières plus importantes et des plans de carrière plus avantageux pour les agents hospitaliers ; - La labellisation de CHR permettra la création d’un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) par simple convention avec les facultés de médecine existantes, prolongeant ainsi la formation de la Faculté de Médecine de l’Université de Corse => compétences supplémentaires au plan de la formation et des soins dispensés, moyen de lutte contre la désertification médicale des zones rurales (60% des internes exerçant en milieu libéral s’installent dans la région où ils ont été formés) ; - Prise en compte du surcoût de fonctionnement des structures hospitalières lié à l’insularité et suppression des effets de seuil ; - Résorption du déficit par l’Etat via dotations affectées et financement des plans de modernisation des structures hospitalières afin de restaurer leur capacité d’autofinancement devant leur permettre à l’avenir de se moderniser sur leurs propres ressources ; - Œuvrer pour que le coefficient géographique soit ajusté à la hauteur des besoins, soit un minimum de 15% ; - Obtention d’ouverture de places supplémentaires en médecine attribuées à l’Université de Corse. Leur financement par la Collectivité de Corse engagera le bénéficiaire à exercer 10 ans en milieu rural selon un zonage réalisé par la CDC en relation avec la Chambre des territoires. Il faut savoir qu’il y a une suppression du concours de la PACES et de la sémantique « numerus clausus » à partir de l’année prochaine. Mais en réalité, c’est une mesure en trompe l’œil s’il n’y a pas de moyens supplémentaires octroyés aux facultés de médecine pour augmenter leurs capacités d’accueil ; - Construction d’un nouvel Hôpital à Bastia  et d’un Hôpital de proximité en Plaine Orientale.  

La crise sanitaire liée au SARS COV 2 vu par une jeune infirmière

Nathalie Mabon, jeune infirmière en 3ème année de médecine nous raconte la crise sanitaire : Tout d’abord je voudrais vous parler de ce métier que j’ai choisi par passion, pour moi pouvoir aider des personnes en difficultés semblait donner un sens à ma vie . Je me sens utile car c‘est un métier où je me consacre à prendre en soin des patients qui ont à un moment recours aux besoins pour des soins aussi bien curatifs que préventifs . Lorsque j‘ai débuté ma carrière je ne pensais jamais pouvoir un jour être confronté à une pandémie mondiale qui a bousculé la planète . Mais je sais que le personnel soignant quel qu’il soit (médecins, infirmiers, aides -soignants et agents de service) forment un maillon essentiel dans la lutte contre le coronavirus , et cette période difficile a renforcé les liens entre les membres des équipes. Chaque jours les incertitudes liées à cette maladie nouvelle me font me poser des questions tant au niveau des personnes atteintes par la maladie , que sur l’impact lié à leurs proches, qui pour des mesures de sécurité sont contraints à ne pas pouvoir rendre visite. Les nouvelles caractéristiques de cette maladie ont installé un climat anxiogène au sein de l’établissement. Les privations ou restrictions des visites ont de sérieuses conséquences, pour les personnes soignants et les soignés. Chaque jours, la fatigue et l’inquiétude se lisent sur nos visages , il ne se passe pas un jour où je n’ai peur, peur d’être contaminé, peur de contaminer mes proches ou mes enfants . Nous sommes contraint à porter un masque FFP2 durant des heures qui est cependant très inconfortable, car cela engendre fréquemment des céphalées et parfois même une sensation de manquer d’air, mais c’est ainsi nous devons nous protéger et surtout protéger nos patients avant tout. Je sais que cette bataille risque d’être longue et dure, mais avec l’entraide ce qui fera de nous notre force au quotidien, nous pouvons espérer revivre comme avant . La prise en charge de la pandémie a conduit à une réorganisation importante au niveau de notre hôpital afin d’assurer au mieux des soins de qualité. Lorsque je réfléchi à notre avenir sur du long terme il est évident qu’un CHU serait indispensable pour notre peuple et celui de nos enfants .

Aprile #136 : Eccu lu !

U Ribombu Internaziunale #136 d'Aprile 2021 ha da esce : U prugramma : - Corsica Libera : Sustegnu à AP.Vivoni è l‘affare Streiff in Siscu. - Un chu en corse : La condition d‘une indépendance sanitaire de l‘île - Odarc : "Remettre le développement au coeur de l'action" - Syndicat Mixte de l'Abattage en Corse par Pierre-José Filipputti - Adecec Voce Nustrale : Pasquale Paoli, ritrattu d’un omu di quarant’anni - Associu Sulidarità : Prisonniers politiques, la triple peine https://uribombu.corsica/produit/n136-aprile-du-2021/ Pour les abonnés, choisissez simplement "ajouter au panier" puis confirmer votre commande dans votre panier. Vous pourrez directement le télécharger. www.uribombu.corsica
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