Hè quì : #164 di Ferraghju 2024

https://uribombu.corsica/produit/n164-ferraghju-2024/ Attualità - Cartula sculari : " u Statu metti in periculu i cundizioni d’amparera di i ziteddi " - Intervista Petru Antone Tomasi Nazione - Urientazione generale/strutturazione - Un'andatura per a nazione : i 15 punti - U Ribombu : Rivolta paisana FLNC " L’autonomie évoquée ne sera absolument pas en mesure de préserver le peuple corse " U Ribombu Gérald Darmanin : " il est temps de conclure " (corse-matin 16.02.2024) Internaziunale Victoire historique du sinn fein : Michelle O’Neill est élue « First Minister » Storia U 5 ferraghju di u 1807 : Si n’hè andatu à l’eternu U Babbu di a Nazione

Cap’Articulu #164 : Nazione.

Après le succès de l’Assemblée Générale constitutive du 2 février dernier, où près de 700 militants ont porté sur ses fonts baptismaux le mouvement Nazione, la réponse de l’Etat français et de sa police politique ne s’est pas fait attendre. Au delà d’un élan de solidarité nationale qui, aussi important soit-il, est tout naturel, cette fois les exactions des soudards d’un « Etat de droit », qui consacre en fait les droits d’un Etat étranger à faire tout et n’importe quoi dans notre pays, ne sont pas passées inaperçues dans le reste du monde; notamment, dans des pays qui, régulièrement, reçoivent de la France des leçons concernant les « droits de l’Homme », pourtant régulièrement bafoués dans les dernières colonies de cet empire décadent et liberticide. Les messages de soutien, comme ceux exhortant l’Etat français à rectifier son attitude ont été nombreux et l’intérêt porté à la cause nationale corse va grandissant, justifiant pleinement la démarche de notre élue à l’Assemblée de Corse, Josepha Giacometti, qui, dès le 31 janvier dernier, déposait une motion intitulée : « Demande d‘inscription de la Corse sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser ». Examinée en Commission permanente le même jour, cette dernière a été renvoyée en commission des compétences législatives et réglementaires et en conférence des présidents. Les Corses ont tout intérêt à rester attentifs au devenir de cette motion qui pose la problématique actuelle dans les bons termes, et au niveau où elle doit l’être: le niveau international. À qui, au XXIe siècle, pourrait-on imposer, sans le faire légitimement réagir, d’être traité comme s’il n’était pas un être humain à part entière? Dès lors, quel peuple de la planète, aujourd’hui, accepterait d’être traité comme s’il n’en était pas un ? Quel degré d’indignité exige-t-on des Corses pour oser les soumettre à cette « ligne rouge »? Ceux qui, ici comme à Paris, continuent de nier ce fait colonial, refusant ainsi de reconnaître les droits nationaux d’un peuple multiséculaire, désarment ce dernier devant les agressions multiformes qu’il subit en permanence et qui, progressivement, mais de plus en plus rapidement, le ravalent au rang d’une communauté minoritaire, dépossédée, dans un pays qui n’est d’ores et déjà plus tout à fait le sien. De plus en plus nombreux, les Corses qui ont fait le constat de cette situation inacceptable et de la tartuferie d’un pseudo processus destiné à nous détourner définitivement de notre dessein national se sont réunis au sein d’une plateforme patriotique, d’un mouvement qui saura allier souplesse et efficacité pour créer les conditions d’une solution politique véritable. Son nom est aussi clair et facile que la respiration d’un peuple libre et pleinement souverain sur sa terre, il évoque tout à la fois ce que nous sommes depuis toujours dans notre réalité sociologique, culturelle, historique, en un mot humaine, et ce à quoi nous aspirons et qui nous permet de nous projeter dans l’avenir: Nazione.

“Di muri è d’avvene” Puesia da Lisà

U ferraghju maladettu Hè vultatu à malannu È di l’omu predilettu A sorte manda luntanu Ver’di l’orizonte tetru i stu statu scimittanu Si sà chì via battuta Hè di strapazzu foltru Ma ogni vita crisciuta Di sintimu patriottu Hè di fede inchjuccuta D’estru forte è mai toltu Puru a s’anu pruvata Di cusì brutta manera D’un capu una ghjimbata D’avant’à forza strangera Ma ùn ci hè porta schjattata Per smatt’a ghjente sincera Un chjassu oghje sguaiatu È st’anima chì ci manca Di stu tempu tribbulatu Cirnea si face stanca È brama à lu serratu A stagione chì spalanca Ora sò foschi i to muri È si ne trica veranu Soca quì simu sicuri È più prestu veneranu L’Orli d’i tempi futuri Chì di Libertà seranu Lisà

#163 hè esciutu !

https://uribombu.corsica/produit/n163-dicembre-2023-ghjennaghju-2024/ Chjama Patriotta - Assemblea Generale u 28 di Ghjennaghju in Corti - Interview de Ghjuvan'Filippu Antolini Cap’articulu : Pè un destinu corsu è un avvene di libertà U Ribombu - Un (nouveau) rapport pour rien - A francisata basta ! Internaziunale Corsica Libera au siège de l‘onu : Conférence anticoloniale à genève Allocution de Ghjuvan'marcu Rodriguez et Jean-Guy Talamoni Cultura Piombu 1976 – « Rughji Neri » : l’exposition de l’artiste militant ---Pour les abonnés, choisissez simplement "ajouter au panier" puis confirmer votre commande dans votre panier. Vous pourrez directement le télécharger.  www.uribombu.corsica

Cap’Articulu da Eric Simoni di u #163

« Les usages français greffés sur ceux des Corses, plutôt que les ennoblir, les corrompent et exacerbent la plaie au lieu de la soigner »* Au delà de pseudo discussions en cours sur une éventuelle « autonomie » de la Corse, concept sans cesse revisité et, chaque jour un peu plus, vidé de contenu ou de portée réelle, il y a bien un processus en cours actuellement. Un processus de liquidation de toute revendication d’essence authentiquement nationale dans notre pays. La répression multiforme, qui va du fichage systématique de patriotes considérés comme des « terroristes », à des contraintes administratives et financières hors du commun infligées à de jeunes militants dont le seul tort a été d’exprimer leur sentiment de légitime révolte face à l’injustice, ne faiblit pas. Elle s’amplifie même en traitant des familles entières comme autant d’ « associations de malfaiteurs », et prépare, sans répit, de nouveaux coups tordus contre tous ceux qui ne se résigneront jamais à laisser leur peuple être condamné à un « destin français » de soumission perpétuelle. Parallèlement aux « lignes rouges » qui nient nos droits fondamentaux et jusqu’à notre existence même, des démarches d’enfumage politique et de déconstruction de l’idée nationale corse sont également à l’oeuvre, mais de manière plus insidieuse, participant à une confusion préjudiciable à l’indispensable cohésion nationale que requiert une véritable lutte de libération. Il en est ainsi de la négation du fait colonial, ou de la réduction d’une question nationale à une revendication exclusivement identitaire, ainsi que des nombreux schémas importés qui ont la prétention de faire le bonheur des peuples malgré eux. L’influence des partis français et de leur phraséologie manichéenne est ici prégnante, même lorsqu’elle est affublée des oripeaux d’un « corsisme » - voire d’un « nationalisme » - de circonstance (le plus souvent électorale); elle est aux antipodes des nuances de la pensée que permettent notre culture ancestrale et cette société de proximité qui fait tant horreur à la tutelle étrangère. Téléguidées ou pas, toutes ces manœuvres convergent et peuvent aboutir à une communautarisation de la société « à l’usu francese », avec des polémiques entretenues pour diviser le peuple sur fond de débats caricaturaux ou l’irrespect domine. La colonisation de peuplement effrénée que nous continuons à subir, accélérée et amplifiée par des dispositifs fiscaux et « économiques » de dépossession des Corses, aggrave singulièrement cette menace. Face à cela, sans doute parce que « là où est le danger grandit aussi ce qui sauve », le mouvement de libération nationale est en voie de renouvellement, de redéploiement, avec ses structures politiques, associatives, syndicales, sa jeunesse, et l’expérience des années de lutte qui ont permis de préserver l’essentiel: une conscience nationale inaltérable. Les réunions organisées sous l’égide de A Chjama Patriotta dans toute la Corse participent actuellement de cet élan nouveau qui permettra la mise en synergie de toutes les forces vives du pays au service de la seule ambition qui vaille: libérer la Corse, et permettre à notre peuple d’accomplir enfin son destin national. *Niccolò Tommaseo (1802-1874)

U primu Ribombu di l’annu 2024 hà da esce : #163

Da ritruvà : Chjama Patriotta / Patriotti - Assemblea Generale u 28 di Ghjennaghju in Corti - Interview de Ghjuvan'Filippu Antolini Cap’articulu : Pè un destinu corsu è un avvene di libertà U Ribombu - Un (nouveau) rapport pour rien - A francisata basta ! Internaziunale Corsica Libera au siège de l‘onu : Conférence anticoloniale à genève Allocution de Ghjuvan'marcu Rodriguez et Jean-Guy Talamoni Cultura Piombu 1976 – « Rughji Neri » : l’exposition de l’artiste militant
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