Dicembre #154 – Cap’Articulu : Renforcer le courant qui ne cédera jamais

Les dernières exactions répressives de la police politique française dans notre pays ont bien démontré, de nouveau, une volonté obsessionnelle de réduire avant tout la libre expression de l’idée nationale corse. Incarcérer, une fois encore, un responsable historique comme Charles Pieri grâce à une procédure incidente, cibler, sans aucune retenue, un mouvement politique, dont on perquisitionne les locaux et contre lequel on procède à de véritables kidnapping de militants au petit matin, pour les interroger pratiquement exclusivement sur le fonctionnement de leur parti, traduit une démarche d’intimidation aussi cynique que vaine. Cynique, parce qu’elle a toutes les caractéristiques des pressions exercées par des régimes dictatoriaux, tout en se prévalant d’un « état de droit » qui, en Corse, consacre chaque jour un peu plus le droit, pour l’Etat, de faire tout et n’importe quoi. Vaine, parce que si ces manœuvres ont tout de l’acharnement, elles n’ont rien d’original : des décennies de lutte, et de coups tordus dont l’Etat français s’est rendu régulièrement coupable ici, nous ont collectivement habitués à être inaccessibles à toute forme de découragement. Et aujourd’hui cette force a diffusé et s’est transmise, malgré tout ce qui a été entrepris pour l’étouffer, car, au delà des individus et des générations, elle est l’inaltérable élan de vie d’un peuple qui a un destin national à accomplir. Mais tout cela ne survient pas par hasard: en 2018, le mouvement national uni venait d‘obtenir la majorité absolue des suffrages corses sur la base d‘un projet clairement national. À ce moment-là, rien ne semblait pouvoir arrêter cette démarche. Devant le problème grave que cette situation lui posait, Paris à mis au point sa stratégie de riposte: diviser le mouvement national en engageant des pourparlers avec une partie de celui-ci (“les gentils“ dans la terminologie de Darmanin), afin d‘écarter “les méchants“ des responsabilités institutionnelles, puis dans un deuxième temps de les réduire par la répression. Non sans avoir, au préalable, entrepris une sournoise campagne de criminalisation, par le dénigrement systématique de certains de nos responsables. Cela n’aurait pu avoir lieu sans que le pouvoir exécutif actuel à l’Assemblée de Corse ne se laisse circonvenir. Ce qui, au delà d’un problème éthique certain, constitue une faute grave devant l’Histoire : celle d’avoir affaibli la Corse face à un État dont l’attitude aussi fermée que méprisante se nourrit de chaque signal de soumission qu’on lui adresse. Contrairement à certaines assertions, visant à masquer l’âpre réalité, le problème aujourd’hui n‘est pas la présence de prétendus “faucons“ à Paris (ils y ont toujours été majoritaires). Le problème est que certains, en Corse, aient été convaincus de jouer contre leur camp. Il est temps pour eux de changer de stratégie et de le faire clairement. Les Corses, quant à eux, ont bien saisi le caractère ubuesque des dernières mises en examen de nos militants, qui font de tous les Corses conscients d’être un peuple une vaste association de malfaiteurs. Ils savent que c’est notre mouvement et les idées qu’il exprime qui sont directement et exclusivement visés. Ils savent qu’en l’occurrence l’Etat français ne se trompe pas de cible, même si son erreur de toujours est de tourner le dos à une véritable solution politique. Mais ils connaissent aussi notre capacité à faire face; ils ont exprimé par les mobilisations de ces derniers jours, une indéfectible solidarité dont l’affluence observée lors de la dernière soirée de soutien aux prisonniers politiques n’est qu’un exemple. Ils ont conscience que le seul espoir pour les Corses de pouvoir maîtriser un jour leur avenir en tant que peuple à part entière passe par le renforcement durable d’un courant qui a traversé bien des épreuves, qui est capable de se régénérer en permanence, et qui ne cédera jamais. Non, l’Etat français ne s’y est pas trompé. Quant aux Corses, ils savent donc aujourd’hui ce qu’il leur reste à faire.

L‘aviamu sunniata, l‘anu fatta… a francia fora !

À l’affaccata di e feste di capu d’annu è mentre chì u nostru paese campa una situazione pulitica, sucetale abbastanza pessima, un fattu ghjuntu da u mezu oriente hè venutu à rallegrà appena i nostri cori. Ghjera una dumenica di dicembre, calma, ind’una Corsica chì campa à u ritimu di i mercati nataleschi è di a so ambianza scialata, quandu versi 7 ore di sera u muscu di e frittelle è u rimore di i cuncerti, hà lasciatu a so piazza à u culore russicciu di i fumigènes è un certu fervore in carrughju.  Eccu, L’Argentina hà vintu a finale di a cuppa di u mondu di pettu à a francia dopu à un macciu di guasi 3 ore. Una gioia cumuna hè subbitu schiattata, è u fretu di stagione hè statu rimpiazzatu da un bullore pupulare. S’hè  cumminciatu à fà festa nu i  carrughji di parechje ville di Corsica chì si sò ammantate tandu di i culori di l’Albiceleste, e trumbate di e vitture anu ribumbatu per i quartieri, è centinaie di parsone si sò addunite  nant’à a traversa di Bastia è d’astri lochi di l’isula, fendu sventulà bandere è sciarpe Argentine è cantendu à voce rivolta canzone in umagiu à e legende « Diego Maradona », « Messi », l’Argentina in generale è dinù per ùn dispiace ci, qualchì cantu per stuzzicà appena a pupulazione di u paese amicu. Una stonda festosa è scherzoza cum’elle ci piacenu. Dopu à sta passata più chè sebbiata, a seguita s’hè passata nant’à a tela, soprattuttu per via di e rete suciale, induve emu vistu abbastanza in furia assai videò è fottò di a Corsica in traccia di festighjà a disfatta di a francia, perchè chì ch’ella piacessi o micca à certi, s’hè festighjatu prima di tuttu a scunfitta di a francia. A stampa naziunale francese hà ripigliatu assai l’infurmazione  cù un disprezzu forte, cum’è s’ellu ci fussi statu qualcosa di strazurdinariu. Ognunu sà chì ghjè un usu abbastanza cunnisciutu è universale, quandu u paese duminante perde, u paese duminatu vince. Forse certi ghjeranu sustenidori di l’argentina per cagione  chì rimandanu solu à un aspettu spurtivu, ma stu slanciu pupulare è stu riflessu naturale, spuntaneu avianu una versura pulitica senza dubbità ne. Ùn ci hè vulsutu ad aspettà tantu per vede spuntà appena inghjilocu nant’à e rete una mossa di razzisimu di pettu à i corsi,  emu ritruvatu e cacciate tradiziunale, chì anu sempre a pretenzione d’amparà ci a vita, chì provanu di fà crede à a ghjente chì senza a pastoghja francese seriamu pocu affari. Ma frà tutte l’inghjulie s’hè vistu parechje volte, una certa infrasata « il faut les renvoyer chez eux ». Tandu ci vulerebbe chì a pupulazione di francia capisca, chì prima stu mottu ind’u nostru casu ùn viaghja micca è chì ancu s’ella a sà digià, ùn feremu risparmiu à ripete la, chì a sola pupulazione di dirittu nantu à a terra di corsica sò i corsi è chì u scopu ferma u listessu,  cum’è l’hà fatta l’Albiceleste, si cercherà sempre à mette A FRANCIA FORA.

Hà da esce l’ultimu di u 2022 : #154

Corsica Libera : Arrestazione, perquisizione, cundannazione, u partitu di pettu à u statu Prighjuneri Pulitichi : Successu tamantu per Natale per i Patriotti, appuntamentu per u capu d’annu Assemblea di Corsica : DSP maritime, Josepha Giacometti Piredda vote contre le rapport Storia / Cultura : A Festa di a nazione, l’ottu di dicembre, simbolu di l’immaculat

Une réponse à Jean-Martin Mondoloni

Durant de longues années, j’ai côtoyé Jean-Martin Mondoloni à l’Assemblée de Corse. Outre les relations amicales que nous entretenons à titre personnel, j’ai pour lui de la considération sur le plan intellectuel. Je n’en ai été que plus surpris de prendre connaissance de sa récente intervention dans l’hémicycle, lors de la session consacrée aux dérives mafieuses affectant la société corse. Considérer que la lutte clandestine a favorisé la naissance et le développement des problèmes de banditisme me paraît relever de l’extravagance, pour ne pas dire davantage.   Tout d’abord pour des raisons historiques : les heures les plus marquantes du banditisme insulaire ont eu lieu bien avant les années soixante-dix et la naissance du mouvement national corse moderne. Dans l’entre-deux-guerres déjà, nombre de compatriotes dévoyés développèrent un savoir-faire en la matière, et l’exportèrent non sans un certain succès, notamment à Paris ou à Marseille. Le moment venu, certains d’entre eux choisirent la Résistance – ils soutinrent parfois des responsables de gauche après la Libération –, d’autres optèrent pour la collaboration – ils étaient de droite. Ce dernier courant politique fut après la guerre un considérable vivier de voyous de haut vol, et d’assassins patentés. Qui ne se souvient des exactions du Service d’Action Civique, de triste mémoire, résolument ancré dans le courant gaulliste ? Ce constat difficilement contestable ne saurait faire reposer sur les membres actuels de cette famille politique la moindre responsabilité morale. Je connais bien la plupart des élus actuels siégeant à droite de l’hémicycle territorial. Je nourris généralement pour eux de l’estime, et suis convaincu de leur parfaite probité. Toutefois, cet héritage est sans doute plus lourd à porter que celui du paolisme dont nous nous réclamons pour notre part, ou du FLNC dont nous fûmes de tout temps solidaires.   Sur le plan de la logique, la position de Jean-Martin Mondoloni ne paraît pas davantage valide : son courant politique et son groupe à l’Assemblée – qu’il a longtemps présidé et qu’il copréside aujourd’hui – a toujours défendu une conception du développement faisant la part belle à la spéculation immobilière (souvenons-nous du projet de PADDUC de la fin des années 2000 et de son « économie résidentielle »). Or, il suffit de superposer la carte des assassinats de ces dernières décennies et celle des lieux hautement spéculatifs pour constater qu’elles s’accordent parfaitement. Pendant cette même période, le mouvement national a inlassablement plaidé pour limiter ces dérives au moyen d’un statut de résident, tandis que le FLNC empêchait quant à lui nombre d’opérations spéculatives de se réaliser. Peut-on vraiment croire que les responsables de menées mafieuses soient favorables à un statut de résident ayant pour effet mécanique de faire baisser les prix de l’immobilier et donc les enjeux de la spéculation ?   Enfin, prétendre que l’usage des armes par les clandestins a provoqué par mimétisme le développement d’organisations criminelles est aussi absurde que de soutenir que les gangs ont voulu imiter ces autres groupes, lourdement armés, que sont la police et la gendarmerie… Vous me direz que dans un Etat de droit, la force publique dispose du « monopole de la violence légitime ». Toutefois, compte tenu de la situation corse et de l’attitude nocive de l’Etat français à l’ombre duquel les gangs ont pu prospérer en toute tranquillité, le FLNC était, pour de nombreux Corses, lui-même pourvu de ce « monopole » de l’usage légitime de la force. En résumé, non seulement Jean-Martin Mondoloni a introduit un ferment de division dans un débat important pour la société corse, mais au surplus il l’a fait dans le mépris de la logique et en oubliant les responsabilités historiques de son propre courant politique s’agissant des dérives actuellement à l’œuvre. Jean-Guy Talamoni  

Nuvembre #153 hè in linea !

Corsica Libera - Cungressu naziunale : A POPULU FATTU ! - L’andatura è l’orientazione di u partitu Patriotti GB.Acquaviva - Yvan colonna : Listessu destinu, listessu assassinu Suceta Suciale è pulitichella : Le train en plaine orientale, l’arlésienne Cultura Parchì a sant‘andria : u 30 di nuvembre da Rinatu Coti Storia Royaume indépendant de Corse : 16, 17, 18 di nuvembre 1755 ---Pour les abonnés, choisissez simplement "ajouter au panier" puis confirmer votre commande dans votre panier. Vous pourrez directement le télécharger.   www.uribombu.corsica

Nuvembre #153 – Cap’Articulu : Cungressu naziunale Un’alba nova pè Corsica Libera

Dans le contexte actuel, le congrès national de Corsica Libera a su répondre à de nombreuses et impérieuses attentes : importante présence militante, définition d’objectifs prioritaires face aux urgences d’une situation toujours plus préoccupante pour notre peuple, réaffirmation d’axes clairs pour servir sans ambiguïté une lutte de libération nationale plus légitime que jamais sur tous les terrains, positionnement cohérent dans tous les domaines, avec des propositions concrètes rejetant les fausses solutions sectorielles qui finissent toujours par se retourner contre l’intérêt général des Corses. Le signal fort d’un redéploiement et d’un renouvellement autour des forces de la jeunesse, qui sont l’espoir et l’avenir de notre nation, est donné. Il fait écho à une profonde aspiration populaire, déjà bien perceptible lors des dernières journées internationales de Corti, et qui a vocation à s’amplifier. La volonté politique d’aller vers toutes les formes de convergences patriotiques utiles et nécessaires est bien réelle, comme l’expression d’une indéfectible solidarité avec les patriotes qui assument la partie la plus âpre du combat pour que notre nation se libère enfin, et que les Corses aient la garantie de pouvoir exercer leurs droits et prérogatives de peuple à part entière À cet égard, la conférence de presse du collectif d’anciens prisonniers politiques Patriotti du 12 novembre dernier, a su rappeler que, de Ghjuvan Battista Acquaviva à Yvan Colonna, les mécanismes mortifères à l’œuvre pour réduire toute forme de résistance nationale n’ont malheureusement jamais cessé d’être d’actualité. L’Histoire des nations nous apprend que la démocratie et la paix sont des combats souvent menés par une minorité, les armes à la main. Surtout pour une nation mise en demeure de se libérer pour pouvoir simplement exister. Cet apparent paradoxe a une conséquence fâcheuse : certains bénéficiaires momentanés de ces combats sont tentés de faire croire qu’ils ont plus de légitimité que ceux qui les ont menés, ou - ce qui est bien plus grave - que la vraie démocratie peut être réduite et confondue avec l’illusion démocratique de joutes électorales sans impact sur la réalité, au sein d’institutions dorénavant aux ordres d’un pouvoir étranger. C’est ainsi que peuvent se trouver bradées les idées, et hypothéqué l’avenir. Mais les forces vives constitutives de la nation réelle, et les espaces légitimes que le peuple corse s’est donné, en dehors d’un cadre imposé par un système qui va jusqu’à nier son existence, ne sont pas de nature à laisser un tel scénario se dérouler. Le rapport de force politique qui s’instaurera entre la Corse et l’Etat français sera - comme cela a toujours été le cas - déterminant, pour sortir des palabres sans lendemain, des pseudo processus à visée anesthésiante, des « lignes rouges » dont le seul but est d’interdire toute négociation véritable, de l’insupportable cynisme qui caractérise le sort réservé aux prisonniers politiques, et qui ravale la France au rang d’un Etat-voyou preneur d’otages. C’est là une condition indispensable que notre peuple remplira - n’en doutons pas - grâce à l’expérience des luttes déjà menées, comme à ses capacités à renouveler ses forces, ce dont attestent la détermination et la capacité mobilisatrice de sa jeunesse. Più ch’è mai, à populu fattu bisogn’à marchjà.

#153 di Nuvembre : Ha da esce !

Corsica Libera - Cungressu naziunale : A POPULU FATTU ! - L’andatura è l’orientazione di u partitu Patriotti GB.Acquaviva - Yvan colonna : Listessu destinu, listessu assassinu Suceta Suciale è pulitichella : Le train en plaine orientale, l’arlésienne Cultura Parchì a sant‘andria : u 30 di nuvembre da Rinatu Coti Storia Royaume indépendant de Corse : 16, 17, 18 di nuvembre 1755

Ottobre #152 hè esciutu

https://uribombu.corsica/produit/n152-ottobre-2022/ Discussione cù u Statu - Mubilizazione di a Ghjuventù Libera - Cumunicatu di a Ghjuventù "Unita" : Cunsulta di a Ghjuventù Corsa / Ghjuventù Indipendentista - GI / Ghjuventù Libera è Ghjuventù Paolina - Josepha Giacometti Piredda : “ Je ne suis pas signataire de ce communiqué “ Corsica Libera - Rientrata pulitica - Cungressu u 20 di Nuvembre in Corti Sucetà - L’Assemblea di Corsica : Figliola di u Fronte, 40 anni fà da Jean-Guy Talamoni Storia - L'impiccati d'Oletta : u 25 di Sittembre di u 1769 Storia di a lotta - Settembre di u 1985 : una voce per u Fronte Cultura "A Chjama" di i Chjami : Dischettu novu ---Pour les abonnés, choisissez simplement "ajouter au panier" puis confirmer votre commande dans votre panier. Vous pourrez directement le télécharger. www.uribombu.corsica

Ottobre #152 : Dumane sera

U Ribombu Internaziunale d'Ottobre #152 : Dumane 6ore di sera Discussione cù u Statu - Mubilizazione di a Ghjuventù Libera - Cumunicatu di a Ghjuventù "Unita" : Cunsulta di a Ghjuventù Corsa / Ghjuventù Indipendentista - GI / Ghjuventù Libera è Ghjuventù Paolina - Josepha Giacometti Piredda : “ Je ne suis pas signataire de ce communiqué “ Corsica Libera - Rientrata pulitica - Cungressu u 20 di Nuvembre in Corti Sucetà - L’Assemblea di Corsica : Figliola di u Fronte, 40 anni fà da Jean-Guy Talamoni Storia - L'impiccati d'Oletta : u 25 di Sittembre di u 1769 Storia di a lotta - Settembre di u 1985 : una voce per u Fronte Cultura "A Chjama" di i Chjami : Dischettu novu www.uribombu.corsica
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