Bobby Sands in patifame per i prighjuneri pulitichi

“ Ils n’ont rien dans tout leur arsenal impérial qui puisse briser l’esprit d’un seul Irlandais qui ne veut pas être brisé » Bobby Sands

Le 1er mars 1981, à la prison forteresse de Maze à Belfast, Bobby Sands refuse de se nourrir. Il commence la grève de la faim dans laquelle il sera rejoint par neuf autres prisonniers républicains.

Elle durera 66 jours jusqu’à sa mort le 5 mai 1981 à l’âge de 27 ans. Les neuf autres militants le suivront dans la mort jusqu’au 20/08/1984 ; malgré les nombreuses manifestations mondiales. Le plus jeune d’entre eux avait 23 ans, le plus âgé 30 ans.

Le 9 mars 1981, il est élu député de la Chambre des Communes face à un candidat protestant unioniste. Il succède au député républicain Frank Moguire qui vient de décéder. ce qui donne lieu à une élection anticipée. Il sera élu avec 51 % des voix.

Par cette élection, ses partisans pensaient qu’il y aurait plus d’opportunités pour faire valoir leurs revendications, à savoir la reconnaissance du statut politique comprenant entre autres le droit de porter des vêtements civils, refusé par le gouvernement de Margaret Tatcher..

Dans la foulée, le gouvernement britannique change la loi électorale pour empêcher l’élection d’autres prisonniers de l’Ira. Il est interdit aux prisonniers condamnés à plus d’un an de prison de se présenter aux élections.

Lors d’une visite de sa famille il avait fait promettre à ses parents de ne pas le nourrir afin de lui éviter la mort, s’il tombait dans le coma.

Extrait d’une lettre de Bobby Sands à ses parents
Février 1981

« Je ne serai pas seul. Il y a d’autres camarades avec moi. L’heure est venue de nous lever et de faire preuve de courage.
Je sais que cela va être dur pour vous et le reste de la famille mais je vous demande d’être avec moi jusqu’au bout. Mourir en sachant que vous n’êtes pas d’accord avec mes choix est la seule chose qui me fasse vraiment peur
Je viens de passer mon neuvième Noël consécutif en prison. A cause de la prison j’ai perdu beaucoup. Je ne vois plus ma femme et mon fils.
Mais si je pouvais revenir en arrière, je recommencerais à me battre. Je ne suis ni fou ni sauvage. Je suis raisonnable. Je ne fais que perpétuer les combats des générations passées. »

D.T

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